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Quand l'amour devient souffrance parce qu'on est seul à aimer, Dieu qu'elle est douce cette douleur nous liant encore à l'être aimé... Elle nous caresse, elle nous console, elle nous déchire et nous étreint, elle s'immisce à notre insu au fond de nous, puis elle nous tient...
La douleur est un monstre sans tête dont le chant ensorcelle, monstre sans Dieu ni Maître dévorant tout notre être... Mais aussi légitime que soit sa raison d'être, la douleur n'est rien d'autre qu'une amante infidèle.
Elle ne se plaît qu'en celui qui se complaît en elle, car à celui-là même elle paraît immortelle... Mais au cœur qui combat avec vaillance et rage, elle apparaît alors comme un heureux présage :
"Vis ! lui dit-elle, et ressens ! Blessé, ton cœur n'en est pas moins vivant ! Aimer, c'est souffrir, mais aimer, c'est comprendre !" Et le cœur à s'aimer commence à apprendre...
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