"Connais-toi toi-même" Socrate

DISCLAIMER



ATTENTION

Ce blog contient des textes, des images et des idées susceptibles de heurter vos convictions, et d'affecter votre perception du monde,
de la vie et des autres.


Le but clairement revendiqué de ce blog est de rendre le monde,
si ce n'est plus intelligent, du moins plus intelligible.


La rédactrice de ce site est légalement responsable du contenu de ce blog, mais en aucun cas des interprétations que le lecteur pourrait en faire.
(Et encore moins s'il n'en a aucune !)

16/09/2009
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Le pourquoi du blog

Ce blog est né de l'idée d'apporter des réponses à un ami, qui traverse en ce moment une période sombre s'il en est : une rupture amoureuse, et donc douloureuse...

Et puis, de fil en aiguille, et avant même d'avoir écrit un mot, l'évidence : celle de tenter d'apporter des réponses à mes propres interrogations, à mes doutes. Ou bien simplement d'y exprimer un peu de moi. Et un un peu de vous.



Car, comme l'a si bien dit Victor HUGO, "lorsque je vous parle de moi, je vous parle de vous"...

01/09/2009
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Les trois tamis

Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et lui dit :

- Ecoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.

- Arrête ! interrompit l'homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?

- Trois tamis ? dit l'autre, rempli d'étonnement.

- Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?

- Non, je l'ai entendu raconter et...

- Bien, bien. Mais assurément tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la bonté. Ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?

Hésitant, l'autre répondit :

- Non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...

- Hum ! dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...

- Utile ? Pas précisément...

- Eh bien ! dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier...

Apologue Grec


04/08/2010
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"Le paradoxe de la flèche" ou le problème de la granularité temporelle

A venir prochainement...

04/08/2010
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Les fractales, c'est beau, mais c'est quoi ?

"On nomme fractale une courbe ou surface de forme irrégulière ou morcelée qui se crée en suivant des règles déterministes ou stochastiques impliquant une homothétie interne." (source : Wikipédia)

Quand la science devient Art...
(3 fractales à admirer de vos yeux ébahis, et pour les explications, au cas où la définition de Wiki vous paraîtrait quelque peu obscure, c'est un peu plus bas que ça se passe)








Bien, si vous êtes là, c'est que vous ne pouvez plus vivre sans savoir ce qu'est une fractale. Je vous comprends, ça m'a fait pareil.


Tout d'abord, revenons sur la définition de Wikipédia : "on nomme fractale une courbe ou surface de forme irrégulière ou morcelée qui se crée en suivant des règles déterministes ou stochastiques impliquant une homothétie interne".

Le déterminisme est une règle selon laquelle une cause induit toujours le même effet, par opposition à la règle stochastique (synonyme d'aléatoire) où il n'y a pas d'effet de seuil, mais un seuil de significativité.

La suite à venir prochainement...

25/09/2009
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Est-il humain d'être sage, est-il sage d'être humain ?



Jardin Japonais, Toulouse


Deux idées s'articulent réellement autour de ce qui semble n'être au premier abord qu'une figure de style.


"Est-il humain d'être sage ?"

Si par "humain", on entend "inné", la réponse me semble bien improbable.

Si par "humain", on entend "de l'ordre du possible pour un être humain", alors oui, ça l'est. Mais à quel prix ?

Si l'on accorde au mot "humain" la valeur éthique qu'on lui donne parfois, alors je crois que la réponse est...non ! Non pas qu'être sage soit immoral, mais amoral, j'en ai acquis la certitude !

Alors ? Ben alors on ne peut éluder aucune des hypothèses, car toutes trois étant envisageables, on se doit de les envisager, et de voir où cela nous mène...


La perception de l'humain d'un point de vue innéiste se discute, et la discussion pourrait durer des heures, et effectivement, cela fait même des siècles qu'elle court.
Le débat remonte aussi loin que l'Antiquité, où déjà deux positionnements s'opposaient.
Selon Platon, l'innéiste, toute vérité est connue dès la naissance. Elle est donc en nous mais à notre insu. Et c'est par la réminiscence (remémoration) que l'on va se souvenir et ainsi reprendre possession de nous-même et retrouver la vérité. La connaissance passe par la re-connaissance. L'innéisme moderne ne parle plus de "vérité", mais de certaines idées ou structures mentales innées, sans opposition à l'acquis, mais dans le sens d'une héritabilité permettant de quantifier à la fois les facteurs environnementaux et génétiques.
Aristote, lui, est un empirique. C'est-à-dire que la connaissance s'apprend et ne s'apprend que par tout ce qui succède à la naissance : l'expérience. École défendue par des philosophes modernes tels Locke ou Descartes (et sa fameuse "table rase").

Correctif suite à une conversation extrêmement enrichissante :
Descartes est un rationaliste, et non un empirique. Et en effet, dans le fait de "faire table rase" est induit l'existence préalable de postulats dont on doit se débarrasser afin de se réinitialiser en quelque sorte, et de reconstruire une pensée.

Ainsi, et il s'agit là d'une interprétation personnelle, le rationalisme ne s'oppose ni à l'innéisme, ni à l'empirisme, puisqu'il admet l'existence d'idées a priori et innées
sans lesquelles l'expérience sensible nous resterait inintelligible.

Passionnant, non ? Cependant vous conviendrez avec moi, et à moins que le débat ne s'enrichisse d'une troisième doctrine, que l'existence même du questionnement quant à l'origine de la connaissance, vérité, ou sagesse, en démontre la réalité, et ce, quelle qu'en soit l'origine.
C'est pourquoi ce débat-là continuera, non pas sans nous, mais pas ici (un forum est dispo pour discuter librement), et je vous propose donc de poursuivre sur la voie de la sagesse...


Cependant, avant de poursuivre, il paraît raisonnable de se demander si la sagesse est à notre portée... En effet, à quoi bon si elle nous est définitivement inaccessible ? Quelle est donc l'attitude la plus raisonnable à tenir ? Si plus d'une route semble s'ouvrir devant nous, en réalité, n'y en a t-il pas simplement deux ?


- La première, la raison par déduction : le renoncement à la sagesse...
qui pourrait se résumer ainsi : trop de directions pour une improbabilité finale ; la véritable sagesse n'est-elle pas de renoncer à la chercher ?
- la seconde, la raison par induction : la quête de la sagesse...
par une recherche fastidieuse, méthodique, qui, nous amenant à infirmer l'aboutissement de certaines routes, nous mettra théoriquement sur la voie qui y conduit. Irrationnel et pourtant scientifique, c'est possible, ça ?

Quelle que soit la raison, il est donc prouvé que la sagesse, ou en tout cas sa recherche, est de l'ordre du possible pour un être humain.


De nos trois interprétations possibles de départ de "l'humain", il nous en reste donc une à envisager : "l'humain" dans le sens éthique du terme.
J'ai affirmé plus haut avoir acquis la certitude de l'amoralité de la sagesse. Il est temps d'expliquer pourquoi.


La suite à venir prochainement...

20/09/2009
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Petit lexique à l'usage des "gens normaux" pour comprendre les G33Ks

Avant toutes choses, il faut bien définir qui est quoi !


geek :
(féminin : geekette)

Terme anglais signifiant "abruti", dérivé lui-même de l'ancien allemand "geck" désignant l'idiot du village.
(Bon, du coup, vous dites-vous, pas de quoi se vanter d'être geek !)

En réalité, par extension, ce terme désigne à présent l'archétype du jeune (ou de l'adulte resté jeune : l'adulescent ou kidulte) féru de sciences, de nouvelles technologies et de super-héros.

Il s'étend aujourd'hui de plus en plus fréquemment au monde du jeu vidéo (particulièrement online : MMORPG), aux jeux de rôle (RPG) ainsi qu'à l'univers d'héroïc fantasy littéraire et/ou cinématographique, et plus généralement à l'informatique.

Les geeks ne sont pas des nolifes, car ils forment une communauté et partagent leur passion.


nerd :

(prononcé "neurde") Terme anglais désignant à l'origine une personne solitaire et intelligente, à la fois socialement handicapée (mais pas toujours isolée car un nerd peut conserver une vie sociale) et passionnée par des sujets liés à la science et aux techniques.

Aujourd'hui, le terme nerd peut être employé chez les personnes qui se déclarent geeks sans en avoir les connaissances techniques (courant chez les personnes relativement jeunes, passant le plus clair de leur temps devant un ordinateur à jouer, sans pour autant rentrer dans la catégorie des nolifes).

Apparu à la fin des années 1950 aux Etats-Unis, le terme est devenu plutôt péjoratif, à la différence de
geek. En effet, comparé à un geek, un nerd est plus asocial, et plus polarisé sur ses centres d'intérêts, auxquels il consacre plus de temps.


nolife :

Un nolife (de l'anglais
« no life », littéralement « pas de vie » ou « sans vie ») est une personne qui consacre une très grande part si ce n'est l'exclusivité de son temps à pratiquer sa passion voire son travail au détriment d'autres activités, d'une manière addictive, ce qui affecte ses relations sociales et sentimentales.
Le terme est le plus souvent utilisé pour désigner un joueur accro aux jeux vidéos.


Si tu veux savoir si tu es un geek, un nerd ou un nolife, cliques ici !!!

Mes résultats :      34,85 % geek(ette)    /   38,1 % nolife    /    54,05 % nerd


otaku :

Terme japonais composé de la préposition honorifique "o" et du substantif "taku" signifiant "maison", "demeure", le "chez-soi", et désignant une personne qui consacre la quasi totalité de son temps à une activité d'intérieur obsessionnelle, bien souvent les mangas, les animés, et autres jeux vidéos.

Cependant, si le terme otaku décrit chez un individu l'exclusivité d'une passion et l'enfermement de ce dernier dans celle-là, il ne le caractérise pas comme enfermé chez lui et coupé de toute relation sociale, contrairement à l'hikikomori.



hikikomori :

Terme japonais désignant une pathologie psychosociale et familiale touchant principalement des adolescents ou de jeunes adultes qui vivent cloîtrés chez leurs parents, le plus souvent dans leur chambre, pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en refusant toute communication, même avec leur famille, et ne sortant que pour satisfaire aux impératifs des besoins corporels.


Il y aurait plus d'1 millions de hikikomori au Japon, soit 1 jeune sur 10, et presque 1% de la population. La plupart (environ 77%) de ces personnes sont de sexe masculin, souvent des fils ainés.
Ni handicapés, ni autistes, ni retardés mentaux, il se sentent accablés par la société. Ayant le sentiment de ne pouvoir emplir leurs objectifs de vie, ils réagissent en s'isolant de la société.

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Maintenant que vous savez qui est quoi,
nous allons nous pencher sur la sémantique du geek.
Ouaip, rien que ça !

Car le geek parle geek. Enfin, il l'écrit, surtout.
Parce que le geek, comme vous le savez maintenant, parle peu.
Mais quand il parle, il parle geek.

Bref, bienvenu dans le monde meeerveilleux du G33K !

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Ici, l'un des langages les plus usités, celui du "gamer"
(Indispensable pour une compréhension minimale de ce qui occupe une grande partie de la vie d'un geek, et je sais de quoi je parle)


RPG :

acronyme anglais signifiant Role Playing Game, c'est-à-dire jeu de rôle.
Il s'agit d'un style de jeu vidéo dans lequel le joueur incarne un personnage qu'il fera évoluer au cours du temps, par un système de points d'expérience (Exp ou XP), lui permettant au fur et à mesure d'acquérir de nouvelles compétences, capacités, armes, etc...


MMORPG :

Acronyme anglais signifiant Massive Multiplayer Online Role Playing Game, c'est-à-dire Jeu de Rôle en Ligne Massivement Multijoueurs.

Pareil que RPG, mais online, dans un monde que l'on dit "persistant". Contrairement aux RPG, avec ou sans le joueur, la vie continue, et des événements se produisent. Le temps est une valeur déterminante du jeu.

C'est comme dans la vraie vie, mais avec des points de sauvegarde, des choix à la fois plus limités mais plus fun (choix du sexe, de la race, des talents,...) et surtout, surtout, des scénarios vachement mieux écrits !
 
Ben ouais, c'est quand même plus excitant d'être un mort-vivant démoniste de la Horde du royaume de Varimathras à la recherche d'une Guilde avec laquelle faire un donjon en instance afin de level-up plutôt que se demander si on va faire les courses ce soir ou demain, ou si la livraison de Sedis sera à l'heure demain matin et où l'on va mettre les 12 palettes sachant que la réserve est déjà pleine (LGR Powaaaa !!! Spéciale dédicace à ceux qui reconnaîtront!!!)


FPS :

Acronyme anglais signifiant First Person Shooter, Jeu de Tir à la Première Personne / en vue subjective. Appelé aussi Doom-like, ou Quake-like, en référence aux premier jeux du genre.

Il s'agit de cette vue si particulière et immersive où l'on voit par les  yeux du personnage que l'on contrôle, en ayant à l'écran que le bras ou la main armée de ce dernier.

Et en général, on avance et on tire à vue.

Cette manière de jouer a été révolutionnaire, et révolutionné par le jeu Metroid Prime sur Nintendo Game Cube, en introduisant une partie aventure et recherche au jeu.
Les FPS sont très prisés online dans des jeux bien souvent militaires, où deux équipes s'affrontent dans des "arènes" réalistes avec interaction du décor, comme Counter Strike ou Soldier Front.


RTS :

Encore une fois, acronyme anglais de Real Time Strategy, Jeu de Stratégie en Temps Réel.

Ce sont des jeux de simulation de bataille, où l'on dirige des unités en temps réel, tout en ayant bien souvent une partie gestion de ressources à assurer. On les appelle aussi "wargame" : jeu de guerre.

Pour n'en citer que quelques uns : Age of Empire, Starcraft, Warcraft, Command and Conquer.
Leur intérêt, bien que réel en solo, prend tout son sens en affrontement online.


A venir prochainement :

noob :
AFK :
GAL :
IRL :
IG :
captcha :
leet speak :
42 :

et bien d'autres encore !



19/09/2009
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L'amitié, c'est comme l'argent...

A venir prochainement...

16/09/2009
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Le dilemme du prisonnier



Deux prisonniers soupçonnés d'un délit, sont interrogés séparément par un officier de justice, et ne peuvent communiquer entre eux. N'ayant aucune preuve, l'officier fait la même proposition à chacun des deux :

- si seul l'un des deux dénonce son camarade, et que l'autre se taise, il sera remis en liberté alors que le second écopera de 10 ans de prison.
- si les deux se dénoncent entre eux, ils seront condamnés à une peine de 5 ans chacun
- si les deux refusent de dénoncer et se taisent, la peine sera de seulement 6 mois pour chacun, faute d'éléments au dossier

Chacun des prisonniers réfléchit de son côté en considérant les 2 cas possibles de réaction de son complice.

"Dans le cas où il me dénoncerait :
- si je me tais, je ferai 10 ans de prison
- mais si je le dénonce, je ne ferai que 5 ans"

"Dans le cas où il ne me dénoncerait pas :
- si je me tais, je ferai 6 mois de prison
- mais si je le dénonce, je serai libre"

"Quel que soit son choix, j'ai donc intérêt à le dénoncer."

Si chacun des deux a ce raisonnement, alors, ils se dénonceront certainement tous les deux, car c'est ce choix qui est le plus rationnel, et ils écoperont chacun de 5 ans de prison.
Or, s'ils étaient tous deux restés silencieux, ils n'auraient écopés que de 6 mois chacun.
La conclusion évidente de cette démonstration semble être : lorsque chacun poursuit son intérêt individuel, le résultat obtenu n'est pas optimal.


Qu'en pensez-vous ?

Je vous laisse le soin, si ça vous tente, de trouver quelques situations pas si extraordinaires que ça, où l'on joue, sans le savoir, au dilemme du prisonnier, afin d'étayer ou de réfuter cette conclusion, sur le forum, section "Gros débat".

(Attention, ceci n'est en aucune façon une démonstration dont on doit tirer une magnifique et émouvante leçon de morale, bien que je reconnaisse que l'on pourrait la détourner ainsi, mais elle perdrait alors tout son intérêt, selon moi).

Il s'agit là de certainement l'une des plus connues des théories de jeux.
(La théorie des jeux consiste en une approche mathématique de problèmes de stratégie tels qu'on en trouve en recherche opérationnelle et en économie).

14/09/2009
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"Le chat de Shrödinger" ou quand la physique quantique rencontre le réel

A venir prochainement...

10/09/2009
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